
L’amour pour le détail et la netteté des formes n’exclut pas des influences flamando-napolitaines (cfr. Le saint Jérôme du musée de Capodimonte à Naples peint par Cloantonio et recherche de la structure formelle du Mantegna.
Près de ce tableau, on voit celui de Costantino, de Forli, transporté à Monopoli. Cette peinture, qui représente la Sainte Vierge sur un trône entre saint Laurent et saint Antoine abbé, de facture veneto-ferraraise, présente des couleurs éteintes et pesantes qui n’enlèvent cependant pas la monumentalité et expressions aux images.
On peut admirer près de l’œuvre de Constantino de Monopoli une peinture de Francesco Vecellio qui représente la Sainte Vierge sur un trône avec l’enfant bénissant entre saint Nicolas de Bari et s. Benoît provenant de l’église saint Léonard.
Œuvre du 16ème siècle, elle offre cronia une coloration plaine de nuances et une fraîcheur d’exécution qui répondent aux canons classiques aussi expressifs se montre le tableau de la Sainte Vierge en gloire entre saint Pierre, saint Paul, sainte Catherine d’Alexandrie et saint François d’assise du peintre Paolo Véronèse qui, par des touches magistrales et lumineuses donne corps aux formes dévoilées par des restaurations lourdes exécutées au 18ème siècle par le peintre de Castellana vincenzo Fato.
Attribuée à Jacopo Palma il Giovane représentant du maniérisme Vénitien, l’œuvre de couronnement de la Vierge venant de l’évêché de Monopoli, présente une atmosphère diffuse, rendue par des couleurs qui se fondent en des fins passages de nuances en provenance de saint Dominique le plus beau tableau peut-être du Palma dans les pouilles. Il présente sainte Cécile, la vierge et sainte Catherine et est lié à la peinture et au tonalisme des volumes du Titien. On conclut l’iter vénitien avec la ténébreuse piété attribuée à Alessandro Francanzano ou à Palma il Giovane dont le thème nous porte à la piété de Michelangelo.